Hold-up : l’analyse complète du documentaire
[Article publié le 25 novembre 2020]
Le 11 novembre, dans la soirée, alors que je m’apprêtais à me rendre au lit après une journée, ma foi, bien remplie, j’ai consulté une dernière fois mon fil d’actualités Facebook. A cet instant, j’ai constaté que des personnes parmi mes relations, des personnes que, du reste, j’estime beaucoup, venaient de partager un « documentaire ». Son nom ? Hold-up. Ce film était censé nous dévoiler ce qui se cachait « réellement » derrière la crise sanitaire que nous traversons. Il faut dire que les personnes en question manifestaient déjà, depuis plusieurs semaines, leur mécontentement face aux mesures prises par le gouvernement et, notamment, le port du masque systématique, pour tous. Ce partage m’a interpellée (si ce n’est m’a inquiétée), mon intuition me disant qu’il s’agissait probablement là d’un documentaire visant à exposer des théories de type « conspirationniste ». Une intuition que mes recherches n’ont pas tardé pas à confirmer. Comment était-ce possible ? Comment des personnes saines d’esprit, intelligentes, pouvaient-elles visionner, et partager sans sourciller, un documentaire affirmant que l’épidémie de Covid était un moyen, pour nos élites, de nous contrôler dans le but d’instaurer une dictature mondiale, et que les vaccins anti-covid avaient pour but de nous implanter des nanoparticules qui, grâce à la 5G, espionneraient nos moindre faits et gestes ?
Bordel de merde, mais comment avait-on pu en arriver là ?
Ces questions ne pouvaient pas rester sans réponse. Et je me devais de trouver le moyen de démontrer à ces personnes que, même si elles se posaient les bonnes questions, les réponses apportées par Hold-up n’étaient, a priori, pas les bonnes. C’est pourquoi, dès le lendemain, j’ai décidé de regarder Hold-up, d’en vérifier et d’en analyser chaque propos, chaque affirmation, chaque argument en profondeur, de la manière la plus rigoureuse et la plus sérieuse qui soit (mais non sans dérision, on ne se refait pas), en faisant des recherches mais, aussi et surtout, en faisant à appel la logique. Une logique qui fut malmenée, pour ne pas dire martyrisée, à maintes reprises au cours de ces 2h43 de visionnage. Un visionnage très long. Parfois marrant. Souvent pénible. A certains moments, les minutes m’on semblé durer des années voire des siècles. Ce travail m’aura finalement volé près de deux semaines de ma vie.
Voici le résultat de cette analyse…